La traversée du village de Gilette dont le nom viendrait de gel, sommet dominant, vous conduit sur cette place de la chapelle du cimetière Saint-Roch qui mène au jardin botanique.
Interprétation du paysage
Sous vos yeux, se déploient de nombreuses essences des jardins méditerranéens aux parfums délicats : rose de mai, lavandes et romarins, cistes, immortelles, santoline et thym, mais aussi oliviers au feuillage argenté, figuiers et grenadiers aux fleurs rouge orangé… autant de végétaux capables de pousser dans des terres caillouteuses retenues par des murets en pierres sèches et de résister aux sécheresses estivales.
Au premier plan, on découvre la massive église paroissiale de Saint-Pierre-et-de-l’Assomption et son clocher carré aux tuiles vernissées rouges et jaunes, puis l’œil dévale la pente du jardin pour retrouver les maisons étroites et hautes du village, accolées les unes aux autres, et aux toitures typiques de tuiles canal dorées.
En fond de décor, on visualise le Grand-Pré et ses environs ainsi que son pigeonnier octogonal qui servit de poste d’observation durant les guerres de possession du 18ème siècle. Puis, l’éperon rocheux abritant les vestiges du château défensif de l’Aiguille, domine les vallées de l’Estéron et du Var. Célèbre pour la bataille de Gilette de 1793, inscrite sur le pilier Nord de l’Arc de Triomphe, il est le sujet d’un tableau de Roehn au musée du château de Versailles.
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