La biodiversité et les vallons obscurs

Une vue imprenable sur les restanques d'oliviers, la vallée du Var et les vallons !

Le toponyme de Castagniers vient du mot latin Castanea qui signifie Châtaignier. En effet, l’habitat primitif était alimenté en eau par une source qui sourdait à proximité d’un châtaignier séculaire sous lequel les marchands ambulants avaient coutume de s’installer.

Interprétation du paysage :

Le vaste panorama découvre au premier plan une alternance d’oliveraies entretenues et de forêts de pins.

Au second plan, le lit du Var et ses méandres s’imposent, encadrés par les axes routiers à l’emplacement de ses digues qui le ceinturent. La voie de chemin de fer se distingue également tout comme l’allée de platanes qui délimite la route métropolitaine en rive gauche sur la commune de Nice. Le Var est traversé par le Pont de la Manda, pont routier qui permet la liaison entre ses deux rives entre Colomars et Carros. De part et d’autre, la plaine gagnée sur le lit du Var permet le développement de l’agriculture : les serres maraichères et terres cultivées sont bien visibles sur les deux rives, ces espaces étant entrecoupés par d’autres activités économiques.

La rive gauche déroulent ses coteaux recouverts de forêt de pins et la roche si particulière de la plaine du Var, le poudingue, galets scellés par un ciment sableux, appelé en niçois malàussena, est largement visible au niveau des collines qui alternent avec des vallons profonds et bien marqués. Ce paysage s’est mis en place sur une période de plusieurs millions d’années. Cette roche fonctionne comme une gigantesque éponge d’eau sur plusieurs centaines de mètres d’épaisseur.

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Accesso libero.

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