La géologie et les sols

Depuis ce promontoire de Colomars dont le nom dériverait du latin colombarium, le pigeonnier, et de l’ancien provençal lo columbat qui désigne le pigeon, la vue est splendide…

Avec une vision à vol d’oiseau, on embrasse le paysage de la plaine et des collines jusqu’au plus hauts sommets.

Interprétation du paysage :

Par un effet d’optique le fleuve Var n’apparait qu’à de rares endroits et seulement dans sa partie amont, et l’on a alors l’impression de passer d’une colline à l’autre. Le paysage est marqué par l’urbanisation, plus dense en approche du littoral : la zone industrielle de Carros-Le Broc, le village ancien de Carros et sa ville nouvelle qui s’étend en habitations individuelles sur les Plans et en constructions collectives à Carros le Neuf.

Le coteau plus boisé voit l’habitat se développer le long des routes. On distingue une alternance de bosquets de pins, qui s’étendent sur des sols de poudingue, et de zones cultivées, tantôt des oliviers plantés sur des restanques, tantôt des serres verres de productions florales ou des tunnels maraichers dans la plaine.

La rive droite du Var est marquée par le début des grands plateaux provençaux. En direction du sud, les Baous de La Gaude, de Saint-Jeannet, des Noirs et des Blancs, promontoires rocheux dominant le pays de Vence, entre le Loup et le Var. Des vestiges archéologiques témoignent d’occupations protohistoriques, antiques et médiévales sur ces sites. Le Baou de Saint-Jeannet impose sa forme et son éperon qui s’apparente à un rempart.

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