L’acclimatation des végétaux

L’apothéose…une vue imprenable sur Beaulieu sur Mer et le Cap-Ferrat dont le nom pourrait venir du latin ferus, sauvage, inculte, en friche.

Les collines proches qui se déploient sous vos yeux sont encore couvertes d’essences méditerranéennes, aux feuillages persistants et aux couleurs variées, de l’argenté des oliviers, aux différentes teintes de verts des chênes et des pins d’Alep. L’urbanisation s’adapte sur ces terrains escarpés et se concrétise le long des voies d’accès.

Sur le littoral de gauche à droite, se découvrent la commune de Beaulieu sur Mer et sa célèbre villa Kérylos. Le paysage est marqué par un cordon de palmiers de haute taille, le long de la baie des Fourmies. La côte ensuite plus découpée et surplombée de pins amorce le cap Ferrat. On distingue la commune de Saint Jean et son petit port puis la pointe Saint Hospice. Entre ciel et mer, on devine de nombreuses petites criques.

Le regard se tourne vers le massif du Cap parsemé de magnifiques propriétés à la végétation exubérante. On distingue au sommet le sémaphore. Le regard contourne le cap et sa côte rocheuse et revient se poser sur la pointe Passable avant de rejoindre le pont Saint Jean.

Sous l’ombrage des pins d’Alep sculptés par la violence du vent du large, la végétation dense pare les falaises de ses agaves dressant leur hampe florale, de ses tapis d’euphorbe et de lentisques, de la salsepareille et du fenouil de mer charnu nichés dans les interstices des rochers. Dans les jardins des vastes propriétés, essences indigènes et exotiques se partagent l’espace : oliviers et cyprès, mais aussi bougainvillées, yuccas, pittosporum.

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